Archives de catégorie : Voyage

São Tomé : Repérage sur l’Île

Zé, notre guide, le bras tendu et le dos penché en avant, soulève les branchages du revers de sa machette. Le regard vif, affûté à cet exercice si souvent répété, il pointe du doigt un petit serpent :
– « Il n’est pas dangereux, il ne mange que de petits insectes, il s’appelle Sua-sua (Philotamnus Tomensis). » Nous dit-t-il pour nous rassurer !
L’animal est à peine visible, nous tardons avec Lucie à le découvrir. De couleur verte et aussi fin qu’une tige de 5 mm de diamètre, il se confond avec le feuillage dans lequel il évolue à une vitesse impressionnante. Nous allons de découvertes en découvertes, dans les pas de cet homme au large sourire, qui connaît la forêt comme sa poche. Nous le suivons de très près pour ne pas le perdre au risque de prendre un coup de machette ! Risque minime au regard de sa dextérité à manier l’outil qui, complété de bottes en caoutchouc, font la parfait panoplie du chasseur.
L’environnement dans lequel nous évoluons est impressionnant, loin de nos représentations et expériences habituelles. J’en ai pour preuves nos sandales, qui remplacent fort avantageusement nos chaussures de montagne en cuir complètement inadaptées, mais qui ont fini par me faire avoir des orteils rétractables… Il nous a bien fallu quelques jours pour ne plus sursauter au moindre bruissement de feuille. Cette aventure de marche en forêt équatoriale est pourtant une expérience passionnante et inoubliable. Nous ne remercierons jamais suffisamment Théo de nous avoir fait découvrir São Tomé. Un parcours initiatique plein d’intérêt, la vraie découverte de l’Afrique, avec toutes ses richesses et ses contrastes…
L’atmosphère est chaude et humide, mais aujourd’hui très supportable, voire même agréable. Là encore nous devons nous habituer, il doit bien faire entre 28 et 30 degrés Celsius. Ici, tout est vert ou presque. Tout est surdimensionné ou presque. Seuls les oiseaux sont de petite taille, et de couleurs vives pour être repérés par leur congénère (souvent les mâles d’ailleurs…). Ils apportent le son au décor, dès le lever du soleil jusqu’à tard dans la nuit.
Nous évoluons sous le couvert végétal mais souvent le paysage se laisse apercevoir au travers de la frondaisons des arbustes de la forêt primaire, ou alors des cacaoyers lorsque nous sommes dans les Roças (terme désignant les plantations). Ici, la colline d’en face est parsemée de remarquables Fromagers, arbres pouvant atteindre 60 mètres de haut. Leurs houppiers s’impriment dans les brumes d’altitude qui enserrent le pico, point culminant de l’île, un tableau où chaque branche semble être dessinée à l’encre de Chine. Sur l’île de São Tomé la lecture du paysage se fait plus par des fenêtres paysagères, rares sont les grands paysages. Et pourtant, Théo a su trouver la combine pour nous faire prendre du recul et observer les grands espaces naturels dont le remarquable Cao Grande, piton volcanique qui domine la forêt de plus de ses 663 mètres. Une demi journée en pirogue le long de la côte sud-ouest de l’île nous mènera sur des plages de rêves. Là, des bingalows face à la mer nous serviront de refuges. Poissons grillés, fruits en tout genre, parfois même cueillis pendant la randonnée, comme les Jacks ou les noix de cocos, ajoutent, à la beauté du regard, des saveurs gustatives. Les Santoméens savent mettre en valeur leur cuisine. Le soir, avec mise en scène, ils nous font découvrir les charmes des épices pour finir sur un dessert au parfum vanille pour notre plus grand régal… Tous les ingrédients sont là pour faire à Sao Tomé un voyage aventure exceptionnel. Une destination de rêve pour les marcheurs en quête d’une destination chaude et exotique au coeur de l’hiver.

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Cap Vert : Santo Antão paradis du randonneur

De retour du Cap Vert ? Oui bien sûr !

Encore une expérience… « Une expérience de plus », comme dirait Mado !

Un voyage initiatique, « qui ravive l’envie d’exploits inattendus » pour certains, une belle découverte aux saveurs ponche de mel pour d’autres… En tous cas, un voyage fort agréable avec un groupe très sympathique.

J’ai réalisé ce programme plusieurs fois maintenant (3 fois). Il me surprend encore par la variété des paysages traversés et surtout par l’hospitalité des Cap-Verdiens.

Je ne me lasse pas ! A quand le prochain départ ? Contactez-moi

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Svalbard – Norvège : Les glaciers du Sptizberg

Le Spitzberg fait partie du Svalbard, un archipel qui regroupe une poignée d’îles à mi-chemin entre le Cap Nord (Norvège) et le Pôle Nord, comprises entre 74° et 81° de latitude nord. Ce périple s’est déroulé sur la côte ouest et nord-ouest, depuis la petite ville de Longyearbyen. Au départ dans l’Isfjord, puis ensuite sur la côte ouest et nord, dans les secteur de Prins Karls Forland et Albert 1er Land. Ces côtes sont découpées de nombreux fjords, au fond desquels d’énormes glaciers viennent vêler dans la mer… Un paysage de montagne fascinant !

Ce voyage est étonnant. La nature est composée d’un écosystème parmi les plus surprenants de notre planète. Pas ou très peu de végétation, seule la Toundra arctique, des minéraux et de la glace partout… Et pourtant (?) ! La vie est là, abondante. La banquise, puis la lumière permanente permet le développement en masse du phytoplancton. Il nourrira toute une cohorte d’animaux marins, qui nourriront ensuite l’avifaune et les mammifères terrestres. Une chaîne alimentaire complète qui finira avec les super-prédateurs dont l’ours blanc en tête.

L’archipel est recouvert à 60% de glace. De la glace partout ! Des glaciers, des calottes, des crevasses, des séracs, des bédières, des icebergs… Tout un monde que je redécouvre dans un BIG format ! C’est très impressionnant de voir le front du glacier s’effondrer dans la mer (on parle d’un « vêlage »). La vague déferlante, qui se poursuit par une ondulation sur la surface de la mer, vient faire « tanguer » le bateau. Décidemment ce séjour bouleverse tous mes sens et perceptions, à commencer par le jour permanent qui modifie mon sommeil… Il faut s’obliger à aller se coucher, demain il fera jour ! Il faut nécessairement passer par une période d’adaptation pour apprivoiser les mouvements de l’Isbjorn, notre bateau, interpréter ses grincements, le clapot de l’eau contre sa coque, le bruit d’un iceberg à la dérive qui vient percuter la chaine de l’ancre en pleine nuit… Pour moi, les sorties à terre en deviendraient presques banales. Mais là encore, dans le Grand Nord on fait dans la démesure… et pas forcément difficile techniquement. « C’est un paradis pour la randonnée glaciaire ! ». Mais là vous n’allez pas me croire, alors regardez les vidéos et images…

C’est un voyage qui libère des repères habituels.

C’est une aventure intemporelle.

C’est cool…

C’est peut-être cela l’appel du Grand Nord ?   🙂

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Népal : Rolwaling – Ascension du Ramdung Go (5925m)

Si « l’aventure commence là où s’arrête ce qui a été prévu ! » (cf. Nicolas BOUVIER : L’usage du monde) alors quelle aventure avons nous vécu dans cette belle vallée du Rolwaling, à l’ouest du massif de l’Everest.

Cet automne, la mousson n’était pas pressée de quitter les pentes de l’Himalaya. La neige est tombée en abondance, nous fermant ainsi l’accès au sommet du Ramdung Go (5925 m) et rendant impraticables les hauts cols, nous obligeant à rester « enfermés » dans cette vallée, pour notre plus grand plaisir !

Nous avions tout à découvrir de cette vallée du Rolwaling : ses habitants, leur mode de vie, leurs pratiques religieuses (Bouddhisme)… Ils sont jovials et imperturbables malgré des conditions de vie très difficiles. Leur fatalisme n’efface pourtant pas leur large sourire si beau et si fort. Ce sont des êtres pleins de sagesse !

Alors, nous autres voyageurs, plutôt que de nous morfondre, nous avons pris le parti de les copier et de profiter de ce que la nature nous donnait, là où on était. Et au final nous avons plutôt été gâtés : des journées de beau temps au camp de base pour voir et respirer l’air des grands sommets, des fêtes et soirées improvisées au coin d’un feu pour partager… L’accueil des habitants de Beding a été tellement chaleureux que nous nous sommes retrouvés, un peu malgré nous (Parce qu’on aime bien se faire prier…), à partager leur fête du Dasain, l’équivalent des fêtes de Noël pour nous ! Ces festivités seront une belle aventure humaine (Puja au monastère, danses traditionnnelles et autres). Ces hommes et ces femmes nous étonnerons, encore et encore, tout au long de notre séjour. Plus tard, sur le chemin du retour à la tombée de la nuit, lorsqu’une forêt impénétrable enfermera notre sentier, ils nous logeront et nous nourriront pour nous permettre de reprendre le chemin… Un lendemain sur un nouveau chemin !

Merci aux habitants de Beding, aux porteurs, aux cooks et bien sûr à Neema et Man notre sidar et aide, sans qui l’aventure n’aurait pas pu être possible… en tous les cas pas comme cela !

Bravo et MERCI à Isabelle, Isabelle, Daniel, Jean-Luc et Nicolas. J’ai vraiment été un lucky man comme disent les Népalais…

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